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  • Théorème de Banach-Alaoglu

    Formulaire de report

    Théorème de Banach-Alaoglu 1 :
    • \(E\) est un evn

    $$\Huge\iff$$
    • \(B^\prime_{E^*}(0,1)\) est compact pour la Topologie -faible


    Théorème de Banach-Alaoglu 2 :
    • \(E\) est un evn
    • \(E\) est séparable

    $$\Huge\iff$$
    • \(B^\prime_{E^*}(0,1)\) est compact métrique pour la Topologie -faible, avec la distance $$d(f,g)=\max_{n\in\Bbb N}\min(2^{-n},\lvert f(x_n)-g(x_n)\rvert)$$ avec \((x_n)_n\) dense dans \(E\)


    Démonstration du théorème de Banach-Alaoglu (cas séparable) :

    On admet que la distance est la bonne.

    On pose une suite et on en extrait par extraction diagonale une sous-suite dont la limite est bien définie sur tout le sous-ensemble dense.

    On montre que la limite est bien \(1\)-lipschitz (important pour être dans la boule unité : norme \(\leqslant1\)).

    On l'étend par Prolongement d'une fonction uniformément continue.

    On montre que la convergence est simple en séparant la norme et en utilisant le caractère lipschitz.

    On a aussi la linéarité \(\to\) ok.


    Soient \(E,F\) deux espaces métriques. On suppose \(E\) complet, et on considère une suite \((f_n)_n\) d'applications continues de \(E\) dans \(F\) qui convergent vers \(f\).
    Soit \((F_n)\) une suite de fermés tels que \(E=\bigcup F_n\). Montrer que \(\bigcup \mathring F_n\) est dense dans \(E\).

    On considère le complémentaire de l'union des intérieurs.

    C'est un fermé, et l'intersecter avec \(F_n\) donne un fermé d'intérieur vide.

    On en déduit par le Théorème de Baire que leur union est d'intérieur vide.

    Leur union est \(G\), ce qui montre que l'union des \(\mathring F_n\) est dense (caractérisation avec le complémentaire).


    Soient \(E,F\) deux espaces métriques. On suppose \(E\) complet, et on considère une suite \((f_n)_n\) d'applications continues de \(E\) dans \(F\) qui convergent vers \(f\).
    Soit \((F_n)\) une suite de fermés tels que \(E=\bigcup F_n\). On sait que \(\bigcup \mathring F_n\) est dense dans \(E\).
    Pour tout \(\varepsilon\gt 0\) et pour tout \(n\in{\Bbb N}\), on pose $$F_{n,\varepsilon}=\{x\in E\mid \forall p\geqslant n,d(f_n(x),f_p(x))\leqslant\varepsilon\}$$
    Montrer que \(\Omega_\varepsilon=\bigcup_{n\in\Bbb N}\mathring{F_{n,\varepsilon} }\) est dense dans \(E\).

    \(\Omega_\varepsilon\) est un ouvert (union d'ouverts), et \(F_{n,\varepsilon}\) est fermé (par continuité de \(f\))

    Par convergence simple, l'union des \(F_{n,\varepsilon}\) sur \(n\) donne tout \(E\).

    Le résultat est donc un cas particulier de la question précédente.


    Soient \(E,F\) deux espaces métriques. On suppose \(E\) complet, et on considère une suite \((f_n)_n\) d'applications continues de \(E\) dans \(F\) qui convergent vers \(f\).
    Soit \((F_n)\) une suite de fermés tels que \(E=\bigcup F_n\). On sait que \(\bigcup \mathring F_n\) est dense dans \(E\).
    Pour tout \(\varepsilon\gt 0\) et pour tout \(n\in{\Bbb N}\), on pose $$F_{n,\varepsilon}=\{x\in E\mid \forall p\geqslant n,d(f_n(x),f_p(x))\leqslant\varepsilon\}$$
    On sait que \(\Omega_\varepsilon=\bigcup_{n\in\Bbb N}\mathring{F_{n,\varepsilon} }\) est dense dans \(E\).
    En déduire que l'ensemble des points de continuité de \(f\) est dense dans \(E\).

    On pose l'intersection des \(\Omega_\varepsilon\) (avec \(\varepsilon\in{\Bbb Q}^*_+\) pour avoir qqch de dénombrable) \(\to\) c'est dense d'après le Théorème de Baire.

    Si \(x\in\Omega_\varepsilon\), alors il est dans un \(\mathring F_{n,\varepsilon}\), ce qui donne un résultat de convergence pour un \(\varepsilon\) particulier.

    On peut faire tendre \(p\to+\infty\) dans la relation, ce qui nous donne le fait que la distance entre \(f_n(x)\) et \(f(x)\) est majorée par \(\varepsilon\).

    On peut utiliser la continuité de \(f_n\) pour dire que la distance entre \(f(x_0)\) et \(f(x)\) est majorée par \(3\varepsilon\) pour tout \(x\) à la fois dans le voisinage de continuité de \(f_n\) et dans le voisinage donné par \(\mathring F_{n,\varepsilon}\).

    Si \(x\) est dans \(D\), alors c'est vrai pour tout \(\varepsilon\) positif.

    On conclut par la densité de \(D\).